Vivant et travaillant entre Clermont-Ferrand et Paris, l’artiste autodidacte Kurar a rejoint le cercle des Street Artists dans les années 90. Il expérimente diverses techniques dont le graff, l’art vandale et le collage avant de concentrer son travail sur le pochoir. Aujourd’hui, Kurar peint principalement sur toile (au crayon, à la bombe et à l’acrylique), un médium qu’il trouve plus adéquat pour ses messages satyriques. À grand renfort d’humour et de provocation il s’attaque aux sujets les plus sensibles tels que la religion, la guerre, la société de consommation.
Il aime à traiter avec humour noir le décalage des époques, en mélangeant univers ancien, et détails contemporains dans ces œuvres, pointant ainsi du doigt, via cette contradiction, les effets du monde moderne sur les hommes et sur leur environnement.
Kurar aime pousser le spectateur à prendre du recul sur sa vision de la société, et sur les dérives d’un système qui délaisse les émotions et pousse à l’individualisme et au profit.
Depuis son exposition personnelle à la galerie Onega de Paris en 2013, Kurar enchaîne les expositions en galeries. De Paris à Los Angeles il expose ses travaux aux côtés des street artistes les plus renommés.